Une Forêt de Contes...

Le répertoire des Contes et récits mythologique des Jörais s'apparente à une FORET de CONTES...

Chaque pièce est un récit indépendant, même quand elle fait partie d'un CYCLE.

Le conteur Jörai n'en donne qu'une à la fois, et si la pièce est longue, il n'en contera qu'une partie par soirée.

L'auditeur peut donc prendre le conte qu'il voudra, dans l'ordre de son choix, à la manière d'un Jörai.

Aucun conte ne suppose la connaissance préalable des autes, mais chacune prendra plus de valeur à l'écoute de l'ensemble.

 

CONTER à la manière des JÖRAIS...

Hélène PHUNG Brodeuse de forêts...

Ainsi ai-je travaillé à TISSER des pièces, Conteuse sur le METIER à  TISSER de la PAROLE...

J'ai tâché d'opérer comme une Jörai, c'est à dire, en faisant un travail de mémoire et d'intériorisation, sans passer par l' écrit. ( Exceptée la source écrite  des collectages de Dournes, bien sûr.)

Evidemment ma double culture fait que ma compréhension  de ces mythes est forcément occidentalisée.

Toutefois, une connaissance des lieux visités dans mes voyages, et la fréquentation éphémère de ce peuple m'ont permis de saisir l' importance du milieu qui généra ces contes, même si je n'ai pas la perception Jörai ni leurs connaissances chamaniques.

 

Les CONTES sont à écouter, seule l' AUDITION permet la vision intérieure.

Un Répertoire unique

Un REPERTOIRE unique qui emmène l'auditeur sur des pistes oniriques dépaysantes, l'imaginaire des Jörais c'est L' AILLEURS d'un AILLEURS...

 

Au total une quinzaine de CONTES et Récits mythologiques d'une durée de 1H environ chacun.

 

La possibilté d'écouter chaque conte séparément ou l'ensemble de quelques contes en une FORÊT de CONTES.

 

Forcément, les histoires se recoupent, parfois se contredisent ou proposent plusieurs variantes. Des éléments thématiques ou passages rimés ayant fonction de ritournelles ou de leit motiv s'entrecroisent.

Les personnages rencontrés dans d'autres récits se retrouvent, pas forcément identiques, portant des noms parfois différents, les filles -forêts vont et viennent à la fois semblables et uniques.

Peu importe, les entrelacs  de récits se font et se défont, les motifs aparaissent sur la face rêvée d'une réalité en tissage de mots, diurne ou nocturne, forces de vie ou de mort, mots de bonne augure ou de sombre malédiction...

L'important est ce tissage de paroles, sur le métier (à tisser) du conteur.

Ce rêve éveillé qui se dessine à l'orée des imaginaires.

L'important est de ne pas se perdre ou plutôt si: de se perdre.

De bien et longuement se perdre*, avec la délicieuse assurance qu'une fois la pipe fumée, ou  l'histoire dite, la réalité viendra vous reprendre mais plus belle, comme illuminée un court moment de l'émerveillement d'avoir cédé à l' émerveillement...

 

 *De bien se perdre, par métamorphoses, égarements, chemins oubliés, et sommeil forcé, comme le font Python lové et H'lui, la petite fille de Ya pum, afin de mieux se retrouver.

CONTES